Collo²que: Médecine moderne-médecine traditionnelle : On soigne les relations

Le colloque international qui a réuni les spécialistes des deux bords pendant trois jours à Yaoundé, a pris fin hier.

Réunis à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé depuis mardi dernier, les
spécialistes de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne se
sont séparés hier. Placés sous le patronage de la première dame Chantal
Biya, les travaux ont été clôturés par Jean Stéphane Biatcha,
secrétaire exécutif de Synergies africaines contre les souffrances et
le sida. On a également noté la présence de Bruno Gain, ambassadeur de
France au Cameroun. Au terme de cette première rencontre, baptisée «
Les entretiens de Yaoundé », une lueur d’espoir pointe à l’horizon,
concernant un meilleur partenariat entre les médecins conventionnels et
les guérisseurs traditionnels.

Pour Bruno Gain, cette initiative est à saluer, dans la mesure où elle
doit servir de passerelle aux deux types de thérapies. Une passerelle
où les échanges doivent s’effectuer dans les deux sens. En clôturant le
colloque, Jean Stéphane Biatcha a redit l’engagement de Chantal Biya
dans cette initiative qui cadre avec le combat que celle-ci mène avec
d’autres premières dames d’Afrique.

D’ailleurs, en marge du colloque, les participants aux « entretiens de
Yaoundé » se sont rendus au siège des synergies africaines, « espace
d’impulsion des activités des premières dames pour accompagner leurs
époux dans la lutte contre les grands maux qui freinent le
développement du continent », a souligné Jean Stéphane Biatcha. Les
séminaristes ont également visité le centre international de référence
Chantal Biya, volet scientifique des actions de la première dame
camerounaise. Selon Michel Guerry, président de l’association
Traditions d’avenir, initiatrice du colloque, le fait que 26
nationalités aient été présentes à ce premier colloque et que 26
premières dames d’Afrique sont membres de Synergies africaines, augure
de bonnes choses. Créée en 2007, l’association Tradition d’avenir a
pour objectif d’apporter un soutien dans le domaine des traditions
médicales aux acteurs de ce secteur.